Adolphe thiers "la monarchie de 1830"
« La République, mais vous l’avez. Elle déborde de tous côtés, Vous n’y échapperez pas. Il n’y a que le duc d’Orléans qui puisse nous tirez de là » annonce Adolphe Thiers le 29 juillet 1830, en engageant le duc sans son accord.
Adolphe Thiers, nait en 1797 et meurt et 1877, il étudie le droit et devient avocat et homme de lettre. Il débarque à Paris en 1821 et s’exclame « à nous deux Paris ». Il fréquente alors les salons libéraux avec Talleyrand, La Fayette ou encore Laffitte, il devient journaliste au Constitutionnel il ne cautionne pas les actes de Charles X et s’exprime à son encontre « Gardons, le régime et changeons le roi ». Il fonde un nouveau journal : le National, où il dicte ses pensées favorable à une Charte nouvelle, ce qui arriva après les Trois Glorieuses (27, 28, 29 juillet 1830). Il démontre ensuite sa bienveillance à l’égard du Duc D’Orléans et lui donne son soutient politique.
La Charte de 1830 (acte unilatéral délivré par le bon vouloir du roi pour garantir des libertés à ses sujets), découle des évènements de 1815 lorsque Louis XVIII retrouve son trône de France auquel, selon la Charte « octroyée » de 1814, la « Divine Providence » l’a rappelé. La Monarchie restaurée est cependant différente de celle de l’Ancien Régime, dans le sens ou le roi à de large pouvoir mais les deux chambres mises en place votent les lois, c’est donc un régime représentatif et une monarchie constitutionnelle. La période des Cent-Jours vient mettre un frein à la Restauration, qui reprend néanmoins sa place par la suite. En effet, le 13 février 1820 avec l’assassinat du Duc de Berry l’avenir de la dynastie met un terme à la libéralisation du régime, les ultras (ultra-royaliste, personne très attachée au régime monarchique) s’imposent au gouvernement. Charles X est sacré en 1825 et il engage une politique de réaction (mouvement opposé à la Révolution) en surveillant la presse notamment.