Analyse - la cantatrice chauve, ionesco
Dans le cadre du cours de français je vais vous présenter une pièce de Ionesco, La Cantatrice Chauve, mise en scène par Jean-Luc Lagarce. Dans un premier temps nous essayerons de déterminer si la pièce répond aux critères du théâtre de l'absurde et dans un second temps l'impact de la part ajoutée par la mise de scène.
En outre, le langage dramatique qui se compose de didascalies, éléments significatifs de l'époque qui représentent la concurrence entre les metteurs en scène du XXe siècle et les auteurs. La didascalie initiale précise le lieu, les décors, les personnages, les accessoires, une indication temporelle ainsi que des mouvements de scène. La répétition de l'adjectif « anglais » lui fait perdre tout son sens. La didascalie finale quant à elle, fait recommencer la pièce depuis le début en alternant les personnages, Mr Martin devient Mr Smith et Mme Martin devient Mme Smith. Le fait que la didascalie finale fait recommencer la pièce qui représente le non-sens est une caractéristique du théâtre de l'absurde. Le Langage dramatique contient du texte à dire, composé lui-même de nombreuses répliques où les locuteurs sont clairement identifiables mais également interchangeables, la didascalie finale le prouve en faisant recommencer la pièce mais en inversant les couples : « La pièce recommence avec les Martin, qui disent exactement les répliques de Smith dans la première scène, tandis que le rideau se ferme doucement » Ensuite, nous pouvons remarquer l'absence de structure et de l'action dramatique. La scène d'exposition, qui n'en n'est pas vraiment une, ne donne aucun sens à la pièce, Ionesco en a fait une caricature et une inversion de la scène d'exposition classique, censée introduire le spectateur et l'éclairer. L'histoire n'a aucune structure. Se que l'on peut comprendre c'est que les Smith, famille typiquement anglaise reçoivent leurs amis les Martins, ainsi qu’un pompier. Tous ensemble ils ne cessent de