Ccf arts apliquées
Dossier d'arts Appliqués
L'hygiène en France à travers les siècles
Année 2011-2012
1)Histoire
La notion de propreté est perçue tour à tour comme un vice ou une vertu. Au cœur du débat, nous retrouvons un élément essentiel : l'eau.
Durant l'Antiquité, elle est honorer, et dans l'Église fondamentale, se laver entièrement est signe de purification de l'âme. Puis sous l'Ancien Régime, l'eau suscite la méfiance. C'est en effet, à cette époque que se développe la théorie : ''comme quoi c'est très mauvais de se laver '' . La dilatation des pores de la peau affaiblirait le corps et permettrait l'infiltration des maladies.
Par conséquent, l'usage des étuves, est considéré comme propagateur d'épidémies et comme source de désordres moraux en raison de la promiscuité des corps. La crasse devient un facteur de conservation, elle protège.
Les étuves médiévalesLes bains publics au Moyen-âge sont des lieux de plaisir : ils sont mixtes et l'on s'y baigne nus. Les baignoires sont suffisamment grandes pour accueillir plusieurs personnes. On s'y rend pour se laver, se détendre, manger, se faire raser, soigner, masser... et plus si affinité : la prostitution y est tolérée. Des lits sont installés pour « se reposer ».
Se développe alors la " toilette sèche", qui est plus symbolique qu'autre chose. L'apparence prime sur la propreté réelle des corps. Ce royaume de l'apparat mène également à d'autres pratiques, notamment l'usage du maillot de corps, qui contrairement à la peau et aux vêtements, est lavé régulièrement.Les seules parties du corps nettoyées régulièrement, du Moyen Âge jusqu'au XVIIIe, sont les mains et le visage, surtout pour répondre aux codes de bonne conduite.
Sous Louis XVI, les gestes de l'hygiène corporelle commencent à s'effectuer dans des pièces spécifiques, à l'abri des regards. Lieux d'aisance et bidets font leur apparition. L'eau commence lentement à être acceptée.
Les salles de bain deviennent alors à la mode, mais