Ce monde est mien

525 mots 3 pages
Rony Akrich

Il n'est point d'homme qui ne veuille être le sujet de son histoire, qui ne veuille changer et améliorer le monde. Prendre conscience de la centralité de l'être humain c'est avant tout, une sensibilité à la création et à sa vocation.
Il est nécessaire de posséder une certaine qualité, essentiellement l'humilité, pour apprécier le fait qu’exister est d'une importance capitale et que l'Eternel s'intéresse à chacun individuellement. L'homme porte en lui ce destin unique et irremplaçable : lui seul pourra réaliser son projet si particulier soit-il.
En prenant davantage conscience de l'existence d'un tel programme ainsi que de l'importance de celui qui doit le réaliser, nous nous affirmons d’autant plus dans notre vécu personnel. Nul n'éprouvera alors un besoin maladif de loucher sur les appréciations des uns et des autres puisqu’ils ne pourront, à leur grand désespoir répondre aux questions qui nous sont propres. Prendre nos responsabilités veut dire nous engager à reconnaître tout le beau, le bon et le bien qui se trouve en nous. Ce sentiment sera d'autant plus fort si chaque individu réalise qu'il est une valeur sûre et unique de cette humanité. Un tel postulat infirme les adeptes de la compétition et de la comparaison au vu et sus de l'existence propre et particulière de chacun. Nos sages enseignent la nécessité de l'unité et non de l'uniformité.
Ajoutons à cela que l'individu seul ne peut avoir ni réalité ni sens. La combinaison est ici très simple : il doit prendre en considération l’impératif d’une vie collective. L'homme tel que D'… l'a voulu, n'est ni ermite ni misanthrope car il est par essence conscient de l'existence de l'autre et donc de la vertu charitable qui est celle du don et du partage.
Sortir de sa petite coquille permet à l'homme de commencer à vivre, de faire valoir la grandeur d'âme qui est la sienne, de pouvoir rapprocher les êtres et de permettre l'expression de leurs sentiments et de leurs émotions. Ainsi, le voilà aimant,

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