Champagne
Le troisième, celui qui a donné le coup de poing blessant quasi irrémédiablement l’oeil de la victime, a été localisé un peu plus tard à Strasbourg (Bas-Rhin) et interpellé à son tour. Les trois hommes doivent être déférés ce soir devant le parquet de Meaux.
Chef de rang dans un restaurant parisien, Marine était montée dans le RER à la station Châtelet-les-Halles. «Le train se trouvait à quai à Noisiel. J’écoutais de la musique, avec mon casque sur les oreilles, tout en rangeant mon iPhone dans mon sac», avait relaté la jeune femme au «Parisien», deux jours après son agression. «Trois hommes sont arrivés. L’un est resté près des portes du RER pour les empêcher de se refermer. Un second m’a décoché un violent coup de poing à l’œil gauche. Le troisième a enchaîné les coups pour que je lâche mon portable. Je saignais du nez. Ils ont essayé de me traîner sur le quai. Je me suis dit : s’ils réussissent à me sortir sur le quai, je vais mourir… Je me suis donc agrippée à mon siège, tout en me protégeant des coups qui continuaient à pleuvoir. Quand mes agresseurs ont vu que je saignais beaucoup du nez, ils ont pris la fuite. Il n’y avait que des femmes dans notre wagon. Trois ou quatre. Aussitôt après, l’une d’entre elles a tiré le signal d’alarme et les autres m’ont porté secours.»
Elle a réussi à sauver son téléphone, dont seule la vitre a été brisée, mais elle est gravement blessée à l’œil