Citoyenneté et Empire à Rome ( Ier-IIe siècle).

Introduction. Carte : localisation, Rome, Provinces (une cinquantaine).
: Dimensions = 3 millions 300 mille km2.

*Comparer à l’exclusivité de la citoyenneté athénienne, la citoyenneté romaine a été qualifiée d’ »ouverte » ; mythe ou réalité ?

*La citoyenneté à Athènes correspond à un cadre territorial très réduit. Comment la notion de citoyenneté et ses pratiques, s’accordent-elles avec un empire très étendu ?

I La citoyenneté, pour qui ?

A : une constante volonté d’assimilation.

* un octroi individuel.
La citoyenneté romaine s’acquiert par la naissance, mais d’autres possibilités existent.
Lettre de Pline à Trajan + réponse : médecin personnel à remercier.
Un individu ayant accompli un acte remarquable et bénéficiant de la faveur impériale. (BD)
Il obtient une citoyenneté viritane (individuelle) dans une cité pérégrine (étrangère, sans droit romain ou latin).
Un esclave affranchi devient client de son maître et ses enfants sont citoyens.
Un citoyen latin (droits civils uniquement) peut s’installer à Rome et obtenir les droits politiques.
Un auxiliaire (soldat recruté hors d’Italie) devient citoyen après 20 ans de carrière.
A chaque fois, l’acquisition de la citoyenneté est une récompense et un aboutissement.

*un patronage collectif.
Les tables claudiennes, 48 de notre ère. Document remarquable (forme), étude du texte selon Tacite (plus simple).
Ce n’est pas la première extension large. (4 millions de citoyens après la Guerre sociale -90-89- / Italie, puis Gaule cisalpine, puis Sicile).
Texte qui donne accès aux magistratures et au Sénat, aux notables de la Gaule chevelue.
Ici aussi, notion de récompense envers ceux qui ont « soif » de romanisation.
Cela suscite des oppositions. Pourquoi ?

B : Citoyen romain, du métier au privilège.

Rappel (rapide) : durant la république, le citoyen avait des fonctions militaires, financières et politiques, ainsi que des privilèges