Comment Descartes en vient-il à concevoir l’être humain dans les termes d’une dualité esprit/corps?

La lecture du «cogito ergo sum» permet d’aisément comprendre le début de cette théorie philosophique. En effet, cette pensée logique et intuitive lui permit de déclarer que nous existions en tant qu’êtres pensants. Doutant de tout afin de ne pas se baser sur des informations possiblement fausses, il dût admettre qu’il pouvait ne pas exister. Par contre, doutant de cette dite information, il dût néanmoins concéder le point qu’il pensait. Or, penser nécessite une certaine forme de raisonnement mental. Ainsi, par la logique de sa méthode, il remarqua que «je pense, donc je suis», qui est indubitable. Affirmant ensuite que pour penser, il n’avait ni besoin d’appartenir à un lieu, ni qu’il dépendait d’aucune chose matérielle. De ce fait, il en conclut qu’il était une essence, une âme, complètement différente et non-rattachée au corps : une «substance pensante». Il fonda ainsi sa philosophie sur ce premier axiome, qui est celui de l’existence en tant que matière pensante. S’étant dorénavant définit comme existant et pensant, il tenta de définir ce qu’était son corps. Il tenta de présenter par évidence le principe de Dieu, ce dernier lui amenant le principe de perfection qu’il aura besoin afin de définir ce qu’est le corps dans lequel réside son esprit. Comme mentionné dans son Discours de la méthode, personne n’est parfait, comprenant lui-même. Suivant ce principe, il mentionna que tout savoir révèle de la perfection, et qu’il est imparfait puisqu’il ne connaît assurément pas tout. Or, mentionner la théorie qu’il existe un être plus parfait qu’un autre ne serait que le même imparfait plus parfait. Ainsi, le seul mot logique amenant une telle perfection, logique et évidente, était Dieu. Définissant cet être comme ayant toutes les qualités et aucuns défauts, il put par la suite comprendre que tout le reste était imparfait, même si le concept de perfection reste