commentaire composé sur Ciel Brouillé de Charles Baudelaire
Il nous peint le tableau des humeurs capricieuses, agités de l’amante. L’admiration qu’il lui porte se tourne en ennui. Son ultime défi face à la découverte de la terrible froideur du caractère de l’aimée le conduit à la dérision.
Le rythme est soutenu, il est sarcastique, amer et nostalgique. Il a le spleen. La nonchalance de son regard reflète les pâles couleurs du ciel et son inaccessibilité.
Il enrichit, ensuite ce tableau par une invitation au voyage (strophe III), par une description de paysage « ces beaux horizons », « brumeuses saisons », « paysage mouillé ». On se laisse subtilement bercer par cette description apaisante de la nature qui renoue avec la sérénité du calme et la tranquillité. Peut-être veut-il évoquer et penser à ces doux instants qui étaient son existence avant la terrible révélation de la nervosité cachée de sa compagne, (strophe II), « les nerfs trop éveillés ».
Cette femme versatile affecte le cœur de Charles Baudelaire (strophe II) « cœurs