Commentaire de texte thérèse raquin
Zola, auteur du 19ième siècle, écrit en 1867 « Thérèse Raquin » dans le but de choquer la critique bien pensante. Le texte étudié est un extrait du chapitre 11 de ce récit. Thérèse Raquin est une jeune femme, de son nom éponyme au titre du livre, qui devient complice avec son amant du meurtre de son mari. Cet extrait raconte le meurtre de Camille et décrit la scène du crime. En quoi la description et la façon de raconter cette scène avec détails est-elle symbolique ? Dans un premier temps, nous étudierons la description réaliste et symbolique des lieux du crime de cette scène, puis nous analyserons scientifiquement les étapes du meurtre. Enfin, nous exposerons l’horreur et la pitié inspirées par les personnages. D’emblée, nous pouvons constater qu'une partie du texte étudié met en place une description réaliste et symbolique. D’entrée de jeu, nous pouvons repérer la présence d’un passage descriptif (les lieux) des lignes 1 à 15 dans cet extrait. Il s’agit d’une description symbolique de « l’atmosphère » qui nous rappelle principalement celle de l’incipit (le passage du pont neuf) : lugubre et sinistre avec une focalisation externe. Nous pouvons également souligner une description très précise de la scène de crime du meurtre de Camille. L’auteur utilise de l’imparfait de description afin de présenter le décor comme « était » et « tombaient » à la première ligne ; du passé simple de premier plan ayant pour but d’avancer dans l’histoire comme « laissa » et « cessa » à la cinquième ligne ; on remarque également du plus-que-parfait comme « avait fini », ainsi que du présent de vérité générale tel est le cas pour « rien n’est…son ombre » aux lignes 8 à 11. D’autre part, afin de rendre le cadre de la scène encore plus « morbide », Zola utilise des champs lexicaux ayant pour but de confirmer que cette description est bien réaliste et symbolique comme celui de la mort avec « victime » à la ligne 40, «