Commentaire la bruyere

1817 mots 8 pages
2) LES ETAPES DE L’ARGUMENTATION :
1° argument : Petitesse de l’homme dans la nature : Le premier argument du texte (l.1 à 6) est d’ordre physique. Face aux « montagnes voisines du ciel », face à l’éléphant et à la baleine, les « petits hommes, hauts de six pieds, tout au plus de sept » ne soutiennent pas la comparaison.
2° argument : Relativité du jugement humain : Le second argument (l.6 à 11) attaque l’homme sur sa prétention à la supériorité intellectuelle. « J’entends corner sans cesse à mes oreilles : l’homme est un animal raisonnable ». Le mot familier « corner », au double sens de « parler très fort » et de « ressasser » désigne péjorativement cette formule comme une idée à réfuter. L’homme se considère comme un « animal raisonnable ». Mais ce jugement est-il digne de foi, dès lors que c’est l’homme lui-même qui le porte? Qu’en diraient les animaux si on leur demandait leur avis ? En suggérant cette inversion du point de vue qu’on trouve très souvent aussi chez La Fontaine, La Bruyère tente d’ébranler notre certitude sur l’objectivité de notre jugement. A partir de cet endroit, toute l’argumentation va s’orienter vers la réfutation du caractère raisonnable de l’homme.
3° argument : « Légèretés » et «folies des hommes » : Les lignes 11 à 14 développent, à la manière d’une prétérition, un nouvel argument contre le caractère raisonnable de l’homme. La prétérition est un procédé de rhétorique : on déclare ne pas vouloir parler d’une chose dont on parle néanmoins par ce moyen. C’est exactement ce que fait La Bruyère : « Je ne parle point, ô hommes, de vos légèretés, de vos folies et de vos caprices… ». L’argument ne sera peut-être pas développé, mais il a été compris. Cela suffit !
4° argument : Folie guerrière des hommes : maintenant, et jusqu’à la fin du texte, La Bruyère se centre sur l’argument de la guerre : leur attrait pour la guerre est la meilleure preuve de la déraison humaine. Mais il vaut la peine de détailler la description du

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