D.Diderot, Le Neveu de Rameau

Questions du corpus :

Les trois textes étudiés, de Montaigne, de La Fontaine et de La Rochefoucauld caractérisent chacun un genre littéraire différent. Les trois auteurs s'y accordent ou non sur la notion d'amitié.

Tout d'abord, le texte de Montaigne est un essai autobiographique, c'est a dire, une œuvre de réflexions portant sur un sujet précis, ici l'amitié, et exposé de manière personnelle. Montaigne raconte dans ce passage sa propre rencontre avec son ami.
Ensuite, le texte de La Fontaine est un apologue avec un récit qui suit les étapes du schéma narratif et une morale en guise de situation finale. En effet, à partir du vers 28, l'auteur énonce la morale qui n'est d’ailleurs qu'une définition du véritable ami « Il vous épargne la pudeur (…) quand il s'agit de ce qu'il aime ».
Quant au texte de François de La Rochefoucauld, il appartient au genre littéraire des maximes. La maxime est une sentence qui énonce une vérité générale. C'est un jugement très général.

En ce qui concerne l'amitié, les trois auteurs s'accordent sur certains points mais diffèrent sur d'autres.

Tout d'abord, Montaigne, La Fontaine et La Rochefoucauld s'accordent sur le fait que l'amitié est rare.
Ainsi, dans l'extrait « Les deux amis », l'écrivain fait vivre l'histoire dans un pays imaginaire comme si l'amitié était si rare qu'elle ne pouvait exister que dans un rêve : « Deux amis vivaient au Monomotapa ».
Dans le texte de La Rochefoucauld, la même idée est présente lorsqu'il explique dans le 81 que l'amitié vraie et parfaite n'existe que lorsque nous faisons passer nos amis avant nous même. Or, les personnes qui pensent avant tout aux autres ne sont pas la majorité donc, la vraie amitié est rare !
Cette notion de rareté est sous entendue par les expressions utilisées par les auteurs : ''quelques occasions'' (Montaigne) ; ''deux vrais amis''(La Fontaine) ; ''amitié vraie et parfaite'' (La Rochefoucauld) ; ''par hasard''(Montaigne).