Commentaire: les cinq cents millions de la bégum
La description de cet univers est présagée comme préoccupante à la fois par son industrie de guerre, son isolement au reste du monde et aussi par le portrait de cette ville mystérieuse qui cultive le secret.
Tout d’abord, comme le suggère le champ lexical de l’industrie canonnière : « fer » et « fondeur » l. 3, « canon(s) » l. 3, 13, 15, 17, 18, 23, « fond », « usine » l. 8, « travailleurs » l. 9, « minerai de fer », « la houille » et « mine » l. 12, « acier fondu » l. 13, « fer forgé » l. 15 et « alliages » l. 26, les industries de guerre occupent une place importante dans l’économie de Stahlstadt. On remarque, aux lignes 5 et 6, une accumulation des pays en guerre auxquels des canons sont vendus : « pour la Russie et pour la Turquie, pour la Roumanie et pour le Japon, pour l’Italie et pour la Chine, mais surtout pour l’Allemagne. » Ce qui révèle une demande importante témoignant ainsi de la qualité de la marchandise. Cette idée est accentuée par la citation ligne 24 et 25 : « s’ils sont susceptibles de se détériorer par l’usage, ils n’éclatent jamais. » Mais aussi par la comparaison : « brillant comme un sou neuf » l. 18, qui souligne au passage la beauté esthétique de cette bombe à feu. De plus, la succession de deux mots de liaison « à âme lisse et