Le texte étudier est un extrait de l'Acte I, scène 4 de l'oeuvre théâtrale Médée écrit en 1635 par Pierre Corneille auteur dramatique français du XVII eme siècle et appartenant au mouvement littéraire du Classicisme. Ce texte écrit en alexandrin nous montre une Médée emprunte de passion de vengeance. Nous nous demanderons donc quel portrait de Médée nous offre ce monologue ?

A première vu, nous comprenons dans cet extrait que Médée est folle de douleur et de colère contre Jason, qui l’a délaissée et bannie. Nous comprenons aussi qu'elle veut se venger. Nous pouvons identifier sa haine grâce au champ lexical de la colère, Médée emploie les mots : « haine », « Mégère », « rage », « courroux ». Ou encore le champ lexical du crime avec comme mots utilisé : « sanglant », « meurtre » ou encore « carnage ». Nous pouvons constater qu'au vers 33, Corneille mets le mot Jason entre parenthèse : « Tu t'abuses, Jason, je suis encore moi-même. » pour bien mettre en valeur le prénom de la personne sur laquelle Médée est en colère. Nous retrouvons plusieurs formes de vengence dans ce texte, par exemple pour Jason, Médée souhaite qu'il est un sort pire que la mort, elle voudrait qu'il erre sans répi, on peut supposer que c'est un exil psychologique. Et pour la mort de ses enfants, Corneille veut donner l'impression que cet action est un art avec l'emploi des mots « Chef-d'œuvre » et « ouvrage » comme pour montrer que la vengence de Médée se travaille. Corneille, par la parole, contourne les règles de bienséances.

Dans cet extrait, nous pouvons dire que Médée est un personnage tragique à cause de son passé et de son avenir, manipulée par les dieux, elle devient une exécutrice. On constate que les vers sont écrit en alexandrins, ce qui pourrait refléter la la régularité du temps. Médée a donc un conflit qui la détruit de l’intérieur et qui oppose amour et haine.

Nous pouvont en conclure que Médée est perdue entre l'amour et la haine contre Jason qui lui a fait du