commentaire sur l'exécution des détenus aux Etats Unis dans un livre de Jean Echenoz, Des Eclairs.
Tous d’abord, on peut voir la souffrance par l’acte du prisonnier (William Kemmler) qui est accusé d’avoir tué « sa compagne au moyen d’une hache » et à ce moment-là, la souffrance est présente par la hache. Mais il y a aussi la souffrance du prisonnier lors qu’il est assis sur la chaise et qu’il reçoit la « première tentative d’exécution » qui « échoue ». Alors qu’il est encore vivant on peut sentir cette souffrance par la façon dont ils peuvent l’entendre « hurler et gémir » par la douleur de l’électrocution infligée qui montre que la chaise a tout le pouvoir sur la vie de celui-ci et que malheureusement elle le fait souffrir jusqu’au bout.
Par la suite, on peut découvrir l’horreur dans cet extrait par la façon dont se retrouve le prisonnier lorsqu’il est « brûlé » par cette chaise dans la première tentative mais on la constate plus encore lors du deuxième essai quand le corps de Kemmler dégage « une forte odeur de chair grillée », mais aussi lorsque « sa sueur abondante se transforme progressivement en sang ». Seulement tout ceci n’est qu’une petite partie de l’horreur du corps de ce prisonnier qui se retrouve « calciné », sans vie. On peut dire que cette chaise l’a tué petit à petit, ce qui augmente l’horreur de cette scène.
Après avoir vu la souffrance et l’horreur qu’a causé cette chaise, nous allons étudiez