1/ L’attitude des consommateurs français a littéralement changé depuis la crise de septembre 2008. Face à la crise, ces derniers ont du apprendre à acheter de manière intelligente pour pouvoir survivre à l’augmentation générale des prix, principalement au niveaux des produits alimentaire mais pas seulement. Aujourd’hui, la part des dépenses contraintes comme le logement ou la santé représente une part presque deux fois plus importante dans le budget des français (21% en 2005 contre 38% en 2008 pour les classes moyennes). Cette augmentation, additionné à l’accroissement des prix généralisés a fortement diminué la marge de manœuvre des ménages quant au choix des produits alimentaires.
Aujourd’hui, les produits alimentaires sont la première source d’inquiétudes des français, et font partit des produits les plus surveillés par ces derniers. Ainsi, les attitudes de consommations ont radicalement changé. Tout d’abord, les français favorisent le « hard discount », au hyper marché classique, ainsi que les produits premiers prix. Les ménages en difficulté se disent même restreindre leurs dépenses alimentaires, faute de prix trop élevé. 42% pour des français avouent avoir déjà changé leurs pratiques de consommations à cause de la conjoncture actuelle. Le domaine de la restauration a lui aussi subit des changements importants, l’augmentation de la consommation dans les fast-foods et la récession de la restauration traditionnelle témoigne de la crise que subisse les français.
S’ajoute à ceci la diminution des loisirs comme l’habillement ou le tourisme, et à l’inverse l’augmentation du nombre de français ayant recours aux associations caritatives (2 millions en 2009).
2/ La crise économique a bouleversé les comportements d’achats des consommateurs (plus vigilent face aux prix, augmentation du hard discount etc.). Ces changements relatifs à l’intelligence d’achat des français face aux prix et à l’augmentation du pouvoir d’achat, sont à caractère conjoncturel, c'est-à-dire