Cours de Français.
Agache Megan 1L1.

Ce corpus est constitué de trois textes, portant tous sur la demande en mariage, pour l'examiner nous possédons : un texte de Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves écrit en 1678 ; un second de Guy de Maupassant, Pierre et Jean, datant de 1888 ; ainsi qu'un extrait d'Albert Camus, l’Étranger, de 1942. A l'aide de ces trois textes, il s'agira d'analyser les différentes demandes en mariages ainsi que les réactions des personnages. Les textes seront cités en tant qu'A, B et C, selon l'ordre dans lesquels ils furent donnés dans l'introduction ci dessus, afin de ne pas avoir à les répéter de trop nombreuses fois.

Afin de faire leur demande, chaque texte eu d'abord recours à une certaine déclaration de la part d'un personnage, déclaration orale ou alors pensée. Nous pouvons constater que les sentiments des personnages sont bien différents les uns des autres. Dans le texte A, M. de Clèves voulant faire sa demande à Mlle de Chartres pense au fait qu' « il préféré le bonheur de lui plaire à la certitude de l'épouser sans en être aimé » ce qui prouve bel et bien son amour pour la demoiselle, ligne 12. Dans le texte B, le début paraît romantique puisque les deux jeunes gens sont tout les deux, l'un contre l'autre, les visages reflétant dans l'eau face à eux. Pierre annonce à madame Rosémilly qu'il l'aime, et n'hésite pas à la dire plusieurs fois, le prononçant au total trois fois de suite. Enfin dans le dernier texte, aucune particulière déclaration n'est faites, la seule chose su avant la demande en mariage fut que les deux amants ne se connaissait que depuis une dizaine de jours apparemment. Les réactions des personnages à ces dévoilement de sentiments durent divers et variés, dans le texte A, nous savons que Mlle de Chartres n'eut aucune attention particulière envers De Guise, ami de Clèves, étant lui aussi tombé amoureux de la dame. Ce manque de réaction de sa part peut montrer une sorte