CORPUS: MADAME BOVARY, LA FEMME GELEE et LA CONDITION HUMAINE

Ces différents textes nous proposent d’observer l’évolution du statut de la femme, leurs tentatives de rébellion contre l’inégalité et la soumission qu’on leur imposait, leur volonté d’émancipation mais aussi les limites de celle-ci. Ils montrent tous la femme à travers des personnages romanesques, avec ici «Madame Bovary » de Flaubert, « la femme gelée » d’Annie Ernaux et de la «condition humaine » d’André Malraux. On va voir à quoi se heurtent tous leurs désirs. Tous ces personnages féminins réclament la liberté dans leur conduite, dans leurs sentiments, et certaine même parlent d’émancipation. May le réalise dans son métier, son engagement politique et sa sexualité, Emma Bovary croit l’obtenir dans l’adultère, et la femme gelée semble la perdre progressivement. Elles veulent aussi l’égalité face aux hommes, mais de façon différente : Emma Bovary veux une égalité dans le domaine de la vie sexuelle et sentimentale ; la narratrice d’Annie Ernaux se batte pour l’égalité dans le couple, sur le terrain du quotidien (les tâches ménagères). May, elle est pour l’égalité de l’amour jusqu’à la mort. Gustave Flaubert multiplie les points de vue sur Emma (MmeBovary), pour nous montrer comment elle croit s’émancipé dans l’adultère alors que ce n’est qu’une illusion. On relève plusieurs comportements d’Emma qui choquent la société, ses regards sont devenus plus « provocateur » et ses discours plus libres. Emma semble ici revendiquer une liberté de parole et de comportement que la société interdit aux femmes. Une femme mariée ne doit pas se montrer seule avec un autre homme que son mari, hors on peut voir que « elle eut même l’inconvenance de se promener avec M. Rodolphe ». En agissant ainsi, Emma affiche son adultère, pour provoquer l’opinion des gens, l’opinons publique, « comme pour narguer le monde » ; « une cigarette à la bouche », « la taille serrée dans un gilet » : une femme habillée « à la