Credit
01. Enoncé, intérêt du sujet
Le maintien de l'activité bancaire revêt une importance toute particulière, car il conditionne en grande partie celui de la vie économique d'un pays. Le crédit et le capital en général constituent une donnée importante en tant que facteurs de production et partant, moteurs de développement économique.
Par ailleurs, le crédit est inséparable du risque. En effet, au sein des institutions bancaires, la maîtrise du risque, sa gestion, la spécialisation dans les activités et l'anticipation surtout dans la gestion de l'encaisse disponible sont des mots clés sur lesquels les responsables doivent agir pour ne pas se heurter à la cessation des activités. Elles doivent disponibiliser des ressources mais aussi stimuler les clients, tout en veillant à leurs possibilités de remboursement ; d'où la nécessité de maîtriser de la gestion du risque.
Le banquier doit prendre le maximum de précautions afin que le risque de non remboursement soit le plus faible possible et limité à des cas de force majeure ou totalement imprévisibles. Ceci est d'autant plus important qu'au Burundi, l'activité économique s'est fortement dégradée ces dernières années augmentant ainsi le risque de non remboursement des crédits bancaires. La BNDE ayant pour mission de « concourir au développement économique et social du Burundi, principalement en octroyant des crédits à long, moyen et court terme en faveur des projets réalisés dans le secteur de la production »1(*), elle évolue dans un secteur très risqué et est susceptible de se trouver en difficultés d'être remboursée, compromettant ainsi sa survie. Dès lors, il devient particulièrement intéressant d'analyser sa politique de gestion du risque de crédit durant ces dernières années, marquées par une crise économique consécutive à la crise socio-politique qu'a connu le Burundi.
02. Problématique
L'une des finalités d'un crédit est son remboursement. Or, dans de cas de plus en plus fréquents, les