"Des goûts et des couleurs on ne discute pas
Cette expression participait à l’enseignement dès le Moyen-Age, de la philosophie et de la théologie. Cependant Paul Valéry répondra à cette citation par cette phrase : « Il faut disputer des goûts et des couleurs. D'abord parce que toute dispute se réduit à cette espèce, et qu'il faut que l'on dispute. » La notion des goûts et de jugement amène à différentes théories à des prises de position à analyser
Mais qu’est-ce que le goût ? Sens propre le goût est celui qui permet de percevoir les saveurs. Sens esthétique du terme Instrument de discernement, une capacité de reconnaitre le beau, de porter un jugement sur les œuvres d’arts.
Par couleurs entendons le sens d’opinion ou de jugements, puisque ce que veut dire cette expression : c’est que chaque individus associe à une couleur : sentiment / émotion, qui lui est propre. Et discuter de la valeur, ou de la supériorité d’un goût apparaît stérile. Puisque c’est en fonction de son histoire individuelle et unique que l’on peut attribuer une émotion un sentiment à une couleur, et de fait c’est à partir des couleurs que l’on peut former son goût. C’est de la diversité des goûts que naît la stérilité de la discussion.
Cependant si en théorie les goûts et les couleurs ne se discute pas, en pratique ça n’est pas le cas, tous les jours on peut entendre « j’aime ou je n’aime pas » dans une conversation. On peut d’abord se demander si la subjectivité du goût doit automatiquement fermer le champ d’une discussion. Est-ce la nature, l’essence du goût qui ferme ce champ ? La rationalité remet certes en question la subjectivité, et donc de fait, le goût, mais cette subjectivité ne peut-elle pas s’interroger de part elle-même ? Quel regard peut-on porter sur cette subjectivité, si elle est irrationnelle pourquoi discutons-nous tous les jours de nos gouts.
I- La subjectivité remise en question, l’absolutisme du beau.
II- Foisonnement des goûts permet un accès + la