Différent comique des fourberies de Scapin
Le comique de gestes est très fréquent au théâtre. « Les Fourberies de Scapin » n’échappent pas à cette règle. De cette façon, les didascalies sont particulièrement nombreuses tout au long de la pièce. Scapin est le personnage le plus révélateur à ce sujet. Ainsi, il ne cesse de changer de voix et de prendre des accents différents. Chacun de ces changements est mentionné par les didascalies. Cela nous permet d’imaginer de façon précise la scène qui devrait être jouée sous nos yeux. Qui plus est, le personnage de Scapin lui-même devient metteur en scène. De ce fait, il ne cesse de faire des indications scéniques sur son propre rôle. On assiste peu à peu à une mise en abyme du théâtre dans le théâtre. Scapin devient maître de son propre jeu et manipule les autres personnage car à des illusions. Le comique de répétition
Ce procédé est lui aussi très présent dans les comédies contemporaines à Molière. Il consiste soit en une répétition de gestes soit en une répétition de mots soit les deux. Quoi qu’il en soit, l’objectif visé est le même : amener à faire rire le spectateur. Une fois de plus, Scapin est le personnage qui éclaire le plus ce propos. De cette façon, il donne toujours des ordres à son maître sur le même ton et le même mode de phrase. Ses instructions se répètent. Plus encore, le personnage les alimente de mimes et de gestes. A chaque nouvelle instruction, un nouveau geste est appliqué rigoureusement. Le comique de mots
Pour illustrer ce type de comique, nous nous appuierons sur les dialogues entre Géronte et Scapin. ces derniers sont souvent très rythmés. Ainsi, les conversations débutent doucement et s’accélèrent peu à peu ou de façon très vive. Les répliques deviennent de plus en plus courtes. Ce changement brutal de rythme déséquilibre le spectateur et l’amène une fois de plus à rire. Le comique de situation
Le comique de situation est indéniable dans l’oeuvre de Molière. Il est d’ailleur très fortement