JOUANDOU Marion le: 18/01/10 Tale Surcouf PHILOSOPHIE On s'accordera à dire qu'il est le but universel de tout homme, de l'humanité, le bonheur est une notion particulièrement difficile à définir, que ce soit en terme de sens ou bien de quantité. C'est une idée, un concept indéterminé, où malgré le désir de chacun d'être heureux, personne ne peut affirmer, de manière précise, organisée qu'il l'a atteint. Bentham, théoricien anglais de la morale de l'intérêt, définissait le bonheur comme « la plus grande somme de plaisir diminuée de la plus petite somme de douleurs possibles dans une existence complète ». Cependant voir que le bonheur est sur le même plan que le plaisirs, c'est affirmer que ces deux états sont de nature identique, or le bonheur comme le plaisir ou la joie sont des états très différents en nature. Quoi qu'il en soit, pour n'importe lequel de ces états on peut s'interroger sur la nature, la provenance de ces sentiments à savoir si par exemple le bonheur est un état provoqué par des facteurs extérieurs ou par nous même. Sommes-nous acteurs de notre propre bonheur et le bonheur ne dépend-il que de nous ? Le bonheur est tout abord une perception, un ressenti intérieur. C'est un ensemble de jugements vis à vis d'une situation, le sujet analyse, interprète des modifications de son environnement pour conclure à un état de bonheur. De cette façon, le bonheur ne dépend que de nous même car chaque individu s'est créé, s'est imaginé sa propre conception de ce bien être intérieur. Deux individus ne réagirons pas de la même manière à des situations identiques car chaque personne a sa conception du bonheur qui pour l'un est l'acquisition de biens matériel (nouvelles technologies, mobilier, argent...) pour l'autre se sera plus une façon de vivre, l'acquisition de biens immatériel (connaissance, être Hermite...) ; « Le bonheur et le malheur des hommes ne dépend pas moins de leur humeur que de la fortune » (La Rochefoucauld). Par exemple, les Épicuriens