Dissertation - Le Horla
Dans un premier temps, le narrateur atteste différents signes qui permettent d’affirmer qu’il a des épisodes de folie, à partir des trois variantes du roman Le Horla. La folie se distingue par un manque de jugement ou un trouble de l’esprit. Le narrateur peut paraître fou puisqu’il croit au surnaturel. Selon lui, les événements qui se produisent chez lui ne s’expliquent pas et qu’ils échappent aux lois de la nature. Il a de la difficulté à relier les phénomènes qui se produisent au monde réel. Il perd un peu la raison puisque ses pensées sont toujours occupées par la présence d’un être invisible qui a pour but de le rendre dingue. Aucun autre individu ne peut percevoir cet être. Ce sont des signes que le narrateur peut paraître fou puisqu’il est le seul à sentir un être. Comme si toutes ces situations ne se passaient que dans sa tête. Prenons comme point de départ que dans la première version du roman, Lettre d’un fou, le narrateur ne fait que ressentir une présence : « Je les sentais, moi, ces passants surnaturels. »1 Aussi, il n’est jamais capable d’apercevoir l’être : « Je me suis levé, sûr […] que je n’étais pas seul dans ma chambre. On ne voyait rien pourtant. » (LDF, p. 14) Tous les sentiments que le narrateur ressent, laisse à penser qu’il ne fait que les imaginer puisqu’il n’est pas capable de réellement voir l’être. Ensuite, dans la version Le Horla (premières versions), le narrateur a la certitude qu’il est hanté