DM PHILO
Peut on mentir ?
Dans la métaphysique des moeurs (Kant) lire: Doctrine de la vertu p. 91-92 et surtout 251 à 256. (tout y est)
S'étonner de la question: ne dit-on pas, il ment comme il respire et Taine affirme "l'honnête homme à Paris ment dix fois par jour...."
Si on distingue ce qui est, et ce qui doit être, cela aide à mieux comprendre la question.
-Sujet intéressant pour s'entraîner à choisir une des significations du verbe "pouvoir".
Peut
-ou bien est-il possible, les conditions ne l'acte de mentir sont-elles réunies?
-ou bien mentir, cela est-il conforme au devoir? on point de vue universel: l'ensemble des hommes, des êtres raisonnables sensiblement affectés, des personnes comme fin en soi: l'humanité. mentir donner comme vraie une affirmation que l'on sait être fausse. A la racine de l'acte, l'intention de tromper.
Comment choisir entre les deux significations du verbe pouvoir?
Chercher la signification qui mène à un problème et écartez la signification qui rendrait inutile la question:
-Si peut-on = est-il possible? Pas de problème: le mensonge est possible puisque autrui ne voit pas ma conscience, n'accède pas à ce dont je suis seul à être conscient: l'assertion est fausse, il y a intention de le tromper. Si on avait voulu cette signification on aurait demandé: peut-on se mentir à soi même? (Voirl'aide N°76 Peut-on mentir? sur ce sujet).
-Si peut-on signifie doit-on, le problème moral est posé (que dois-je faire?). Est-ce juste de mentir à autrui? Peut-on faire à autrui ce que nous ne voulons pas qu'il nous fasse?
On peut donc prendre le deuxième sens. => Recherche des idées et du plan. Pour une première partie...
-Si le devoir est obligation universellement valide, peut-on mentir et se plaindre d'être trompé?
-Mentir n'est-ce pas méconnaître autrui, le considérer comme un objet et non comme une personne? Conséquence pour le sujet?
-Analyser le respect qui s'adresse aux personnes (comme capables de liberté, d'obéissance à la loi morale, comme