En marge de la nouvelle vague
En marge de la nouvelle vague
La Nouvelle Vague est un mouvement cinématographique français né vers la fin des années ’50.
Le terme apparaît sous la plume de François Giroud dans l’Express, en 1957. Cette expression est attribuée aux films présentés au Festivals de Cannes en 1959. La majeure partie de ses représentants sont issus des Cahiers du Cinéma. C’est une nouvelle génération de critiques appelés « jeunes Turcs » qui se caractérise par l’assiduité à la cinémathèque et par leur véhémence.
La Nouvelle Vague ne se définit pas seulement par ses techniques cinématographiques révolutionnaires pour l’époque, mais aussi par ceux qui la composent tels Trouffaut, Rohmer, Varda, Rivette, Chabrol, Godard. Ils constituent le cœur d’un mouvement qui est le fruit de la rencontre de plusieurs cinéastes français et le produit d’une période historique très intense : révoltes étudiantes, guerre d’Algérie, mouvement de libération des femmes, changement des mœurs. Les thèmes autour desquels se déroulent les scènes sont : l’évolution de la société, la transformation du modèle familiale, la modernisation des foyers, le divorce. La nouvelle Vague devient donc l’instantané d’une époque qui rompt avec le passé.
Sous l’impulsion de François Trouffaut les cinéastes veulent attribuer à certains réalisateurs le statut d’auteur, en soulignant l’importance de la cohérence interne de l’œuvre conçue comme une sorte de mise en scène. Ils attaquent ce qu’ils considèrent l’académisme du cinéma français, trop dominé par les scénarios littéraires, et un jeu d’acteur trop théâtral.
La Nouvelle Vague n’est pas une école, mais plutôt un esprit qui remet en question toute la grammaire du cinéma : tournage, jeu d’acteurs, montage, utilisation de la voix off, la manière de filmer la ville ou les sentiments…
Le héros des films est un personnage en quête d’indépendance ou d’amour, souvent oisif, indifférent à la société et à la famille, qui aspire à une vie libre et sans