La situation se déroule en service de rhumatologie au CHU au cours de notre premier stage du S4. Nous étions deux élèves de deuxième année et une élève de première année durant la même période.
Dans le cadre de l’UE 3.5, je devais encadrer sur une prise de tension manuelle, acte que l’étudiant n’avait jamais pratiqué auparavant. C’était donc l’occasion idéale pour elle ainsi que pour moi.
Après lui avoir expliqué les modalités, le but de cet encadrement, elle accepta avec enthousiasme.

Tout d’abord j’ai commencé par poser des questions sur la tension artérielle afin d’évaluer son niveau de connaissance et de reprendre avec elle ses lacunes. Elle prenait les tensions avec le dynamap en toute autonomie, pouvait me définir ce qu’est la systole, la diastole, l’hypertension. Les normes n’étaient pas totalement acquises, nous avons refait un point ( PA, Adulte, enfant) Elle connaissait le matériel nécessaire à une prise manuelle.
La partie théorique terminée, nous passons à la pratique entre nous. Nous étions toutes les 2 dans la salle de soin, ainsi que mon infirmière IDE (ayant validé notre travail au préalable) il était environ 14h, après la relève, le service était calme, c’était donc le moment propice. Je me suis donc équipée d’un brassard ainsi que d’un stéthoscope. Je lui explique que le brassard doit être de taille adaptée à la corpulence du patient, doit idéalement se trouver sur le trajet de l’artère humérale et doit être muni d’un manomètre qui doit permettre de visualiser la pression exercée par le gonflement de la poche. Tout en plaçant le brassard a environ 2 cm du pli du coude de l’infirmière, je lui rappelle que la mesure doit s’effectuer de préférence sur un patient au repos depuis environ 10 minutes et en décubitus dorsal. Il faut aussi dégager le bras afin d’apposer le brassard sans être gêné par un vêtement. A l’aide de la poire reliée au brassard, je le gonfle et place le stéthoscope sur le trajet de l’artère humérale (au niveau du pli du coude)