Entrainement DS math

1120 mots 5 pages
L'exigence de démonstration nuit-elle à la liberté de pensée?

Il est fréquent, lors d'une discussion entre amis, ou d'un débat plus élaboré, que l'un des interlocuteurs soit accusé d'affirmations arbitraires, ou de formuler sa position de manière trop confuse. Recourir à une forme démonstrative n'est-il pas le moyen d'échapper à de tels défauts? Si l'on essaie de démontrer un point de vue, le discours tenu n'acquiert-il pas de la rigueur et de la cohérence? Mais que devient alors ce que l'on nomme ordinairement la liberté de pensée? Il est vrai qu'on s'interdit de penser n'importe comment: les contraintes logiques constituent-elles un obstacle pour la liberté de pensée? Ne seraient-elles pas plutôt la condition de son exercice commun? De plus, est-il possible de les respecter à propos de tout domaine? Lorsqu'il devient impossible de démontrer (en métaphysique), comment garantir que la pensée ne retombe pas dans l'arbitraire?

Qu'est-ce que l'exigence de démonstration? Tout d'abord, la pensée sans exigence risque d'être peu communicable. L'arbitraire dans le discours renvoie à une conviction individuelle, mais comment persuader l'autre que l'on a raison? Pour persuader, il faut des arguments, lesquels supposent un langage défini en commun et une manière de penser également commune. Le modèle de la démonstration rigoureuse est fourni par les mathématiques, même s'il est clair qu'on ne raisonne pas quotidiennement de manière aussi stricte.

Le recours au modèle mathématique est-il utile? Il enseigne la nécessité de recourir à des concepts définis, et à des règles de déduction strictes, qui autorisent le passage d'une formulations à la suivante. Ce vocabulaire et cette grammaire sont effectivement contraignants, mais ils ont l'avantage d'être compréhensibles par tous ceux qui les admettent. La pensée y trouve parfaitement son compte, parce qu'elle y est rationnelle, et parce que c'est elle qui choisit ses règles de fonctionnement.

Enfin, la philosophie

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