Giraudoux et l'histoire de l'art
Il a été mobilisé pendant la première guerre mondiale en 1914, il a été blessé deux fois. Cette expérience difficile lui a inspiré sa première œuvre, « Lecture pour une ombre » de 1917. En 1927, il rencontre le comédien et metteur en scène, Louis Jouvet. C’est à partir de ce moment qu’il va commencer à écrire des pièces de théâtre. Il écrit donc « Amphitrym » en 1929, ainsi que « La guerre de Troie n’aura pas lieu » en 1935 et « Electre » en 1937. Jean Giraudoux meurt en Janvier 1944. Giraudoux a écrit « Le guerre de Troie n’aura pas lieu » pour dénoncer la guerre car elle a été difficile à vivre pour lui vu qu’il aimait bien l’Allemagne. Donc, pour aborder ce thème il a choisit de la traiter de manière universelle.
Jean Giraudoux est avec Paul Claudel le dramaturge français le plus considérable de l'entre-deux-guerres. Mais, à la différence de l'auteur du Soulier de satin, il a connu une consécration immédiate. Il avait comme lui embrassé la carrière diplomatique après des études à l'École normale supérieure (1903) et à Harvard (1906). Vice-consul à la direction politique et commerciale du ministère des Affaires étrangères en 1910, il sera inspecteur des postes diplomatiques et consulaires en 1934, puis, en 1939, commissaire à l'Information, poste qu'il abandonnera l'année suivante pour se retirer près de Vichy, à Cusset.
Il avait fait ses débuts littéraires dès 1909 avec un recueil de nouvelles, Provinciales. En quelques romans, il réussit à créer un univers poétique où, dans le chatoiement du langage, s'épanouit une nouvelle préciosité : Simon le Pathétique (1918), Élpénor (1919), Suzanne et le Pacifique (1921), Siegfried et le Limousin (1922), Juliette au pays des hommes (1924), Bella (1926), Églantine (1927). En 1928, il tira de Siegfried et le Limousin une pièce que Louis Jouvet eut le courage de monter à