Gr Ve CGEM
Texte de Loi organique proposé par la CGEM
Commission Emploi et Relations Sociales
EDITO
Le capital immatériel est en débat en ce moment dans notre pays. En ce qui me concerne, j’inclus la qualité du dialogue social dans cette immatérialité. En effet, sans un climat pacifié comme nous l’avons initié au sein de la CGEM avec les syndicats, nous ne pourrons entamer les réformes nécessaires pour faire de notre pays, un pays émergent.
Nous avons signé un pacte social, mis en place un dispositif de médiation sociale, des rencontres régulières avec les 5 centrales, preuve que cela est possible de se parler.
Se parler n’est plus un choix mais une nécessité absolue pour construire un environnement des affaires serein, compétitif et socialement responsable.
Nous avons besoin d’investisseurs étrangers, nous avons besoin de redonner confiance aux opérateurs économiques nationaux pour développer cette croissance dont nous avons besoin pour créer des emplois décents et durables.
Aussi, parmi les marqueurs forts, il y a le droit de grève qu’il nous faut organiser. Que les choses soient claires : La CGEM ne remet pas en cause le droit de grève, d’autant plus qu’il est inscrit dans la constitution.
Aujourd’hui, il s’agit d’organiser l’exercice de ce droit et d’avoir un équilibre entre le droit de faire grève et le droit de travailler.
Organiser le droit à la grève, c’est donner plus de place à la négociation préalable et plus de force aux centrales syndicales les plus représentatives, évitant ainsi, la fragmentation du champ syndical qui n’est bon pour personne.
Notre pays fait face à des défis majeurs et ne peut se permettre des grèves sauvages, une épée de damoclès permanente sur la tête des chefs d’entreprises. Il est temps de faire preuve de maturité et de voir l’intérêt général plutôt que d’avoir des approches dogmatiques, du côté employeurs comme du côté syndicats.
Fidèle à sa dynamique de force de proposition, la Commission Emploi et
Relations Sociales