histoire des institutions
Sur l’origine du pouvoir :
Le modèle retenu est la fusion entre tradition germanique et conception germano-chrétienne. L’exercice du pouvoir avant que soit constituée la France (avant les mérovingiens), c’est l’Empire romain.
Antiquité : jusqu’au Vème siècle.
Féodalité : début 476 jusqu’en 1453, chute de Constantinople, fin de l’Empire romain d’Orient.
Renaissance : 1453 jusqu’à la Révolution française.
Deux grands principes révolutionnaires : droits de l’Homme (jus naturaliste), fin de la société d’ordre, le droit concerne l’individu + droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Rome, trois époques : Rome royale, Rome républicaine, Rome impériale. Celle qui nous intéresse est l’impériale puisque c’est avec elle que va intervenir la fusion entre la religion chrétienne et le pouvoir. Avant, il y avait cette permanence de l’exercice du pouvoir entre la religion et l’Etat. Pour les romains païens, très tolérants à l’égard des autres religions car avaient peur des dieux. Tout en bas, pierres et végétaux. Au-dessus, les animaux. Au-dessus, les hommes. Au-dessus, les dieux. Pour les romains, il est très facile de gravir ou descendre d’étage. Le rapport qu’ils ont à la divinité est presque un rapport d’individu à individu. Pour la religion monothéiste, d’un côté les végétaux, animaux etc…, de l’autre, l’humanité : D est en dehors du cercle, beaucoup plus vaste.
Sous Rome, la religion chrétienne était considérée comme une partie d’une secte du judaïsme et les romains s’en méfiaient. Petit à petit, le christianisme va s’imposer dans la société romaine. En 68, pour la première fois, les chrétiens sont désignés comme incendiaire de Rome, ils ont été persécutés. Il va ensuite avoir un délit de christianisme. Religion délictueuse. Dans la religion juive et chrétienne, on ne peut pas sacrifier aux dieux de Rome, ce serait renier sa foi que de sacrifier à d’autres dieux. Ils étaient tenus pour responsables des catastrophes. Les