Zola, dans son roman L’œuvre va questionner la relation entre l’œuvre écrite et l’œuvre peinte, par l’intermédiaire du personnage de Claude Lantier avec un point de vu omniscient et interne dans l’esthétique du roman naturaliste.
Quelle est la vision du monde qui se développe du point de vue de l’artiste dans cet incipit ? Quelle vison de l’humanité est donnée ? Par quels procédés est retranscrite l’instabilité et la menace du monde ? Le point de vue de l’artiste permet-il une transgression du monde ?

Ce texte propose une vision naturaliste de l’humanité et du peintre, par cet incipit se développe une présentation réaliste du personnage principal. Celui-ci a un prénom « Claude » annoncé en début de texte et est aussi le seul individu dont l’identité est révélée. La position de son nom en tant que premier mot du texte affirme la position du personnage, le lecteur va suivre son histoire après l’avoir déjà croisé dans d’autre cycle des Rougon-Macqurat dans le ventre de Paris. L’aspect réaliste est renforcé par cette rencontre préalable et du fait que le lecteur a déjà suivi l’histoire de sa famille, connaissant déjà le contexte socioculturel dans lequel il a grandi, sa classe sociale et l’histoire de sa famille.
Le statut social du personnage nous est dévoilé progressivement, il est présenté en artiste au premier paragraphe puis en peintre modeste vivant dans les « combles » d’un ancien hôtel.
Ces goût sont affirmés, c’est un « artiste flâneur, amoureux du Paris nocturne ». Claude est également présenté comme une personne mal à l’aise avec son corps, se déplaçant « les mains ballantes » et ce manque de confiance de confiance se traduit aussi par sa personnalité angoissée, sa « peur » est retranscrite par son « tressaillement » et sa dévalorisation par l’emploi d’une expression lié à la colère avec un pronom possessif (« une colère de son essoufflement »). Zola dans cette œuvre se met dans la main du peintre solitaire (il ne s’attend pas croiser du