Jeaop
Douleurs rachidiennes et radiculaires
Généralités sur les douleurs rachidiennes et radiculaires
De part leur très grande fréquence, c’est un problème de santé publique. C’est un motif de consultation courant chez le rhumatologue et même chez le généraliste.
I/ Interrogatoire
On recherchera : - Le mode de début - Caractériser la douleur : mécanique ou inflammatoire - Les signes fonctionnels associés - Les radiculalgies associées, et éventuellement signes de compression medullaire - Les traitements déjà en cours et leur efficacité - Les antécédents personnels d’affections rhumato et des signes extra articulaires
a) Mode de début
- Traumatisme ? Fait-elle penser à un tassement vertébral ostéoporotique ou suspect (métastase ?) ? - Y a-t-il eu un faux mouvement, ou un effort important fourni par le patient (ex : déménagement, soulever un meuble, etc) ? En faveur d’une hernie discale. - S’agit-il d’un accident du travail ? Le patient est-il en arrêt maladie, pour combien de temps et a-t-il eu beaucoup d’arrêts ? Il est important de connaître la nature du travail.
b) Caractériser la douleur
- Une douleur dans le haut du dos inquiètera toujours +. Il faut préciser à quel étage vertébral se situe la douleur (cervicale, dorsale/thoracique, lombaire…). Elle peut être aussi diffuse, irradier dans les membres. Une irradiation « en ceinture » le long des côtes est un signe de compression médullaire (à rechercher systématiquement), il faut rechercher les tonus des sphincters.
- En faveur d’une origine neurologique (radiculalgie, à rechercher systématiquement): o Présence de paresthésies (« fourmillements ») o La douleur suit un trajet d’irradiation
- Intensité de la douleur : utilisation de l’échelle visuelle analogique (EVA) permet d’avoir une estimation assez objective de la douleur et surtout de voir l’efficacité d’un traitement antalgique.