La décision est un aboutissement, autrement dit le terme implique un processus de choix et donc de sélection parmi plusieurs options potentielles pour arriver à un résultat. Le choix a donc ici un sens actif dans la mesure où il est le pouvoir, la liberté de préférer telle ou telle option incorporée dans un ensemble d’options. Cela revient à dire, délibérer sur diverses options en vue d’un résultat ou plus précisément en vue de l’aboutissement de la délibération qui constitue la fin de l’indétermination en déterminant une seule des options comme choisie. Ainsi la sélection de l’une de ces options apporte une solution au problème du choix, c’est-à-dire à la difficulté de choisir. La décision se détermine donc comme la production active d’un choix lors de la confrontation à un problème dans le but de le résoudre. Par conséquent, la décision en supprimant l’indétermination, semble être l’aboutissement à une solution optimale : la préférence d’une seule option, considérée donc comme la plus satisfaisante. A ce niveau, il s’agit de déterminer les modalités de la préférence : par qui et par rapport à qui ou à quoi s’opère-t-elle ?

La préférence, qui détermine donc la prise de décision, implique un sujet dans un choix particulier ipso facto dans une action particulière inhérente au contexte subjectif dans lequel s’inscrit cette action. Autrement dit, le sujet selon son expérience et sa capacité à reconnaître la situation dans laquelle il se trouve, sélectionne un type d’action qu’il juge comme la plus favorable vis-à-vis de sa situation parmi les éventuelles options. Ainsi la préférence s’opère par un sujet par rapport à un objet choisi dans une situation donnée qui entraine le choix d’un certain type d’action. Ces remarques montrent un lien direct entre la décision et le domaine de la morale et de l’éthique, puisqu’en effet c’est par la décision conforme à sa préférence que se manifeste la volonté du sujet : le sujet se détermine libre de choisir son action. Par