LES MONSTRES QUI NOUS ENTOURENT Arbustes à éviter

J’ai des idées très arrêtées en matière de plantes. Comme les mauvais profs j’ai mes chouchoutes et mes têtes de Turc.
Quitte à peiner les âmes sensibles je bannirais de tout jardin les végétaux qui vont suivre.
Buddléia et cortaderia sont sur la liste officielle des plantes invasives, le reste m’est plus personnel, mais je n’oblige personne à partager mes dégoûts.

Buddléia : dédié à Adam Buddle, botaniste anglais , cet immigré de Chine a envahi friches et terrains vagues, il s’accommode des sols les plus pauvres, pousse à la vitesse de l’éclair et ne demande qu’à étendre ses colonies. Ses fleurs en grappes mauvasses vous dégoûteraient du lilas et du violine !
Je passe mon temps à arracher les semis venus du jardin abandonné voisin. Certes, sa floraison attire les papillons et sent le miel mais il est extrêmement banal et devient très vite énorme, ses fleurs fanées font sale et négligé (même chez les cultivars dénommés, aux coloris plus lumineux).
A mon avis, l’arbuste n’est « plantable » qu’à titre provisoire, pour cacher une vue déplaisante, en attendant que d’autres plantes plus intéressantes poussent, en bouche trou, ensuite, du balai !
Il existe pourtant des variétés assez rares, donc difficiles à trouver, mais qui ont le mérite de l’originalité.
Buddléia alternifolia : longues branches retombantes où sont « enfilées » une multitude de petites boules de fleurs mauves. Très gracieux.
Buddléia X weyeriana : floraison en « globes » jaune orange.
Si mes arguments ne vous ont pas convaincus et si vous tenez absolument au buddléia il est indispensable de tailler l’arbuste à ras de terre au printemps et de couper les fleurs fanées (semis indésirables).

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Maison de banlieue et gynerium

Cortaderia : Herbe des pampas-gynerium : Ces graminées écrasent tant de petits jardins de banlieue ou de squares municipaux qu’on a envie de crier grâce