Bah ptit gars, tu vois, la vraie vie ; c'est ça.
Alors tu nés, t'oublies déjà comment t'as fais. Tu chiales, juste parceque t'as respiré un bon coup. Puis tu sens quelques premières mains, celles qui te disent toujours que tu es magnifique, même si tous les bébés se ressemblent. Un premier regard se jette sur toi, puis un autre, et encore un autre. Tous ce monde d'inconnus dont tu vas te familiariser petit à petit. Tu grandis, tu joues à papa-maman ( la vie que tu idéalises tout l'temps t'sais ) , tu dessines des marelles à la craie blanche. Tu tombes de la balançoire. Tu vas à l'école, mais au début juste pour faire quelques dessins et une petite sieste. Tu te fais gronder quand tu finis pas ton assiette ( mais de toute manière même la femme sait que ce qu'elle te sers à la cantine, c'est dégueulasse ) , t'as des bonnes notes, maman et papa sont contents ( mais faut pas croire sa ne dure qu'un temps ) . Puis tu d'dviens ado, t'essais de faire la grande alors qu'en fait au fond tu n'es encore qu'une enfant. Parfois maman la mise à l'envers à papa et elle s'est barré en t'oubliant ( ou inversement ), et là c'est plus toi qui joue à ça mais des fois t'es obligé d'assumé les conséquences, parceque t'as oublié ou même pas eu l'temps de mettre un ptit bout d'latex. Alors tous le monde t'en veux, ton mec te laisses et alors tu t'démmerdes. Tu tombes amoureuse, putxin tu t'dis qu'est ce que c'est bon. Tu t'sens partir, tu fais tout pour " l'heureux élu " alors qu'au final, il s'taille avec une de ses ptites putxins qui la trop matté du coin d'loeil. Mais t'inquiètes, la roue tourne. Alors tu t'bousilles, tu crois que c'est l'dernier, tu fumes, tu bois, et tu fais n'importe quoi. Mais les ami(e)s sont là, sauf quand tu t'rends compte qu'il a été baisé l'une d'entre elle, et là ma pauvre, t'as plus que tes yeux pour pleurer. Et t'as qu'les regrets qui t'rongent, parceque t'as été aveugle sur un blaireau pareil pendant tout c'temps. Mais tôt ou tard, t'inquiètes tu t'en