La vie devant soi, romain gary, analyse
Les misérables sont aussi ces enfants abandonnés. Evocation du manque affectif et de la fragilité sociale des enfants qui peuplent ce roman. Problèmes sociaux qui se posent dans les 70’, actualisation du propos d’Hugo notamment avec la présence des travestis. Question de l’immigration. A partir de 68’, conditions de vie et de travail des immigrés interpellent. Installés en périphérie dans bidonvilles où ils sont regroupés par nationalité. Seule Mme Rosa a une place à part car juive polonaise et non Africaine. Dénonciation des conditions de vie insalubres. Gary joue aussi avec clichés racistes. Opposition d’un regard compréhensif et valorisant par solidarité. Pas de personnage entièrement négatif (ex. M. N’Da Amédée proxénète et assassin parvient à émouvoir par ses aspirations nobles). Toutefois, refus du réalisme notamment par utilisation du stéréotype. Personnages principaux en marge du …afficher plus de contenu…
Docteur Katz explique à Momo qu’il a « toute la vie devant soi » quand Mme Rosa meurt.... Perso de Rosa plusieurs sources. Emprunte ses traits à Nina, vieilles, anciennes beautés, pays de l’est. De nombreux épisodes sont transposés notamment la pension tenue par Rosa. Difficultés financières de la mère de Romain // Rosa. Mort maternelle fait l’objet d’un déni dans les deux textes.· Roman d’apprentissage puisque héros grandit et murit. Momo change comme le montre les scènes dialoguées. Momo peu à peu inventif pour sauver Mme Rosa. Roman de vocation également puisque Momo veut devenir écrivain. Mais en même temps parodie de roman apprentissage notamment quand Momo passe de 10 ans à 14 ans en une phrase. Dénouement est aussi une entorse puisque murissement tourne court. Trou juif final devient les Enfers. Ne devient pas adulte, comme une nouvelle enfance pour lui notamment dans le rapport aux femmes du perso. Momo se dédouble dans Moise. Rencontre