LE BIEN-ETRE SOIGNANT/SOIGNE Dans un service de long séjour, depuis quelques jours, Mme S., 85 ans, est levée au lève-personne 2 fois/jour, le matin après la toilette et l’après-midi après la sieste. Cette décision a été prise en équipe car Mme S. est dépendante atteinte de maladie d’Alzheimer mais de plus se crispe et s’agrippe durant les transferts au risque de se faire mal mais aussi de mettre en difficulté les soignants. L’utilisation du lève-personne s’effectue avec un harnais. Il est utilisé à 2 soignants pour plus de confort et de sécurité des soignants/soignés. Déroulement de la situation : Après la toilette ou la sieste, j’avertis Mme S. de son lever. Je rentre le lève-personne dans la chambre. Avec l’aide d’une aide-soignante, je glisse le harnais sous Mme S. en la tournant d’un côté puis de l’autre tout en m’assurant de bien le centrer. Je passe les sangles du bas sous les cuisses de Mme S. et je les croise pour plus de maintien. J’approche le lève-personne du lit. Le lève-personne ayant 4 prises d’attaches, je passe mes attaches du bas dans les prises du bas et celles du haut dans les prises du haut de chaque côté. J’avertis Mme S. que je la lève pendant que l’aide-soignante baisse le lit et installe le fauteuil. Dès que Mme S. ne touche plus le lit, l’aide-soignante tient le harnais dans le dos et tout en rapprochant le lève-personne du fauteuil, je fais attention que ses jambes ne touchent pas le moteur du lève-personne. Pour une meilleure installation dans le fauteuil, pendant la descente, l’aide-soignante tout en maintenant le harnais dans le dos inclinera légèrement le fauteuil en arrière. L’aide-soignante détache les sangles du lève-personne et sors celui-ci de la chambre pendant que j’enlève les sangles sous les cuisses pour les mettre de côté pour que Mme S. ne soit pas gênée. Le harnais reste en place pour éviter des mobilisations