INTRODUCTION GENERALE
La déclaration universelle de droits de l’Homme de 1948 énonce dans son article 23 : « Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant, ainsi qu’à sa famille, une existence conforme à la dignité humaine ». En réalité, plus de la moitié de l’humanité se trouve dans un état de pauvreté que l’aide au développement ne corrige qu’à la marge. L'activité commerciale y serait aussi bénéfique pour le poids lourd du marché que pour le producteur familial. Les règles du jeu ne seraient pas définies en faveur de la grande entreprise qui concentre les débouchés au détriment des acteurs les plus défavorisés du marché. Celles-ci établiraient un pacte réaliste entre la grande entreprise qui concentre les débouchés et les acteurs les plus défavorisés du marché. Etre lié par des engagements économiques partagés ne peut que créer une solidarité d'intérêts mutuels1 . Le commerce comme étant une activité d’échange de biens et de services entre des personnes physiques ou morales devrait rester indispensable à réunification de toute société. Malheureusement force est de constater, que celui-ci génère les inégalités et processus de paupérisation dont les pays du sud sont incontestablement victimes, par de transactions commerciales déséquilibrées entre les riches et les pauvres. Cette planète instable à pour objet principal favoriser les uns, et défavoriser les autres en édictant des règles qui vont à l’encontre des règles éthiques aux quelles les nations puissantes s’en passent, et les nations pauvres subissent les conséquences. Comme dans toute société, il est impérial d’instituer un mode de vie pour assurer Justement son bon fonctionnement, l’organisation qu’entrevoit le commerce conventionnel fait abstraction de ceux qui s’y adonnent pour qu’elle existe. Dans ce contexte d’échange des biens et services, le producteur ne connaît pas la destination exacte de son produit et le consommateur ignore la provenance réelle des biens