le dialogue de pozzo
Introduction
Théâtre de l’absurde né du bouleversement de la seconde guerre mondiale marque une rupture avec l’héritage classique et réaliste du genre. Déconstruction du langage, réflexion existentielle et mise en scène épurée caractérisent ce nouveau théâtre.
En attendant Godot, emblématique du mouvement, écrit en 1952, en français par l’auteur irlandais Samuel Beckett suggère une dimension métaphysique, Godot rappelle le mot anglais god (Dieu).
Deux personnages (Estragon et Vladimir) attendent l’arrivée hypothétique de Godot. Rencontre avec Pozzo et Lucky. Nous sommes dans l’acte I. Vladimir et Estragon cherche à savoir pourquoi Lucky ne dépose-t-il pas les bagages.
Problématique ?
Quel genre de relation du maître et du valet se dessine-t-il à travers ce dialogue absurde ?
Annonces des Axes
B
Développement
I Un dialogue absurde
1) L’échec de communication.
L’incompréhension pour le lecteur et un échec de communication.
Question initiale pourtant simple : « Pourquoi ne dépose-t-il pas ses bagages ? » l.1/2 mais réplique de Pozzo surprenante car il ne répond pas à la question non bouclage : « Moi aussi je serais heureux de le rencontrer » l.3/4.
Incompréhension, imbroglio entre des personnages ne se comprenant pas.
Jeu clownesque quand un écoute (Pozzo) l’autre ne l’écoute plus : « Je crois qu’il t’écoute » l.19 / « Lui demander quoi ? » l.24
Cet échec de dialogue amène à un recours aux mimes : « Vladimir mime celui qui porte une lourde charge » l.68/69 + « Il fait celui qui plaie, en haletant » l.72
2) L’absurde dans le dialogue
Pozzo n’écoute pas Estragon. Vladimir utilise le métadiscours (commentaire sur le discours) : « on vous pose une question » l.14 attirer l’attention sur le contenu du discours et donc obtenir une réponse. Ici le métadiscours échoue car il n’a pas de réponse. Vladimir entre en contact avec Pozzo : « Une question ? qui ? laquelle ? » l.15
« je crois qu’il t’écoute […]