Le mal : un bien ? vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les trois œuvres au programme.

2090 mots 9 pages
Sujet : Le mal : un bien ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur les trois œuvres au programme.

Introduction rédigée

(Amorce ) Dans Le Diable et le bon Dieu, de Jean-Paul Sartre, drame en trois actes représenté pour la première fois en 1951 au théâtre Antoine, le personnage de Goetz affirme : « Fais le Mal : tu verras comme on se sent léger ! » Dans cette affirma­tion, le mal est vanté pour ses vertus bénéfiques, plus encore curatives (ou purgatives ?). (Citation du sujet .) Ainsi, le mal pourrait-il être un bien ? (Analyse du sujet et reformulation de la thèse .) Paradoxalement, dans cette interrogation, le mal est envisagé spontanément, immédiatement comme un bénéfice, un gain pour l'homme. Il serait son allié. (Formula­tion de la problématique .) Néanmoins, la forme interrogative doit interpeller : comment cet ennemi juré de l'homme, source de tant de maux et de souffrances, pourrait-il servir l'homme ? Au lieu d'être un allié, le mal peut être au contraire pensé comme ennemi juré de l'homme, comme une force destructrice et malfaisante. Alors, le mal : allié ou ennemi ? (Annonce du plan .) Nous nous appuierons sur la tragédie shakespearienne Macbeth, sur la Profession de foi du vicaire savoyard du philosophe des Lumières Rousseau ainsi que sur le roman de Giono intitulé Les Ames fortes, afin de montrer tout d'abord que le mal se révèle nocif et dangereux (I) mais que, paradoxalement, il peut être un allié (II). Finalement, on sera amenés à mettre en relef que la question du mal est amorale : ni allié, ni ennemi, le mal s'impose par son évidence (III).

/. Le mal est un ennemi

Vecteur de troubles ; hostile à l'épanouissement de l'homme.

• Source de mort (pour les autres)

Le mal est profondément et radicalement destructeur car il provoque la mort.

- Macbeth :. Duncan est victime de l'ambition démesurée de Macbeth et de son épouse (scène du meurtre, II, 2).

- Profession de foi du vicaire savoyard : les âmes « cadavé­reuses »,

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