Le génie est-il un bienfaiteur ou un monstre? C’est sur ce point que débattent Didrot et Rameau. Didrot défend la thèse spéculant que le génie fait plus de bien que de mal, alors que Rameau, de son coté, affirme le contraire. La différence entre leur point de vue est dût au fait qu’ils ne voient pas les choses de la même façon.

Je crois qu’il est impératif que je me demande si le génie est un être moral. Être moral, c’est avoir une façon de vivre jugée approprié par la société. Pour cela, il faut respecter certaines règles de bases établies par cette société. Cela dit, le génie ne respecte pas les règles. Je peux donc affirmer qu’il n’est pas une personne morale. Cependant, est-ce que le fait que le génie ne respecte pas les règles est un point aussi négatif qu’on pourrait le croire? Selon Didrot, il y a deux sortes de règles. Il y a les règles nécessaires et les règles bizarres. Puisque Didrot est révolutionnaire, il désire le progrès. Si tout le monde respectait toujours les mêmes règles et faisait toujours les choses de la même façon, on ne découvrirait jamais de meilleures méthodes, donc la société ne changerait jamais ses façons de faire. Prenons par exemple l’inventeur de l’automobile. Cet homme a décidé qu’il en avait assez de se promener à cheval. Il a décidé de ne pas suivre les règles et il a inventé la voiture. Par la suite, cette invention a été adoptée par la société. Cet homme a donc contribué au progrès. Il est donc favorable au fait que les génies ne respectent pas certaines règles, car ceux-ci amènent des nouvelles façons de faire et sont donc l’origine du progrès.

Le génie dit toujours la vérité. Est-ce que c’est un point positif ou négatif? La réponse à cette question dépend de la manière dont on voit les choses. Rameau dit que la vérité n’est pas positive, car quand on ment les conséquences sont plus positives que lorsque l’on dit la vérité. Didrot, pour sa part, dit que le mensonge peut servir un moment, mais qu’il est forcément mauvais