Baudelaire, Musset, Nerval, Hugo… Ils ont été beaucoup à faire partie de la génération des poètes maudits. En effet, ce terme « maudit » vient du fait qu’ils étaient la plupart du temps incompris par les gens de leur époque et donc mis à l’écart. Ces poètes non satisfaits du monde qui les entourent partent donc à la recherche du « Beau ». Nous pouvons à cet égard parler du dandysme. Ce mouvement recherchant constamment la perfection, le beau suprême. Ces personnes adeptes du dandysme, passaient le plus clair de leur temps devant un miroir à peaufiner leur apparence afin de surpasser la perfection et se rendre toujours plus beaux qu’ils ne l’étaient déjà. Beaucoup d’auteurs de l’époque tels que Oscar Wilde, Paul Bourget et , bien sûr, Baudelaire s’inscrivaient dans cette mode. Cette recherche du beau, Gérald de Nerval l’a faite entendre dans son poème El Desdichado. En effet, dans son œuvre, le poète bascule littéralement dans la mythologie, ayant pour seul but de retourner dans son passé afin de fuir ce monde qui le rend malheureux. Cependant, certains poètes tels que Baudelaire, ne cherchent pas spécialement le beau. Au travers de l’albatros Baudelairien, le poète dénonce le comportement des hommes et prend donc au passage, la défense de tous ces poètes mis de côté. Baudelaire dans l’Albatros, choisit de mettre les hommes face à un oiseau. L’animal finira dévoré sans scrupule par des oisillons, eux représentant les Hommes. Par cette mise en scène, Baudelaire accuse les hommes comme étant in intéressés par la beauté du poète et prononce son profond dégoût envers ce monde vulgaire et inculte. Le poète, cet être plus intelligent que les Hommes en général, est donc destiné à la solitude, à l’exil. En revanche, d’autres poètes ne se considèrent pas comme des exilés. Victor Hugo lui, se compare à un être suprême et supérieur aux Hommes. Il ne niait pas que le poète était différent des autres Hommes,