Henri Bergson, né le 18 octobre 1859 à Paris où il est mort le 4 janvier 1941[1], est un philosophe français mais aussi un homme d’action. Il fut aussi professeur au Collège de France. Il a publié quatre principaux ouvrages : d’abord en 1889, l’Essai sur les données immédiates de la conscience, ensuite Matière et mémoire en 1896, puis L'Évolution créatrice en 1907, et enfin Les Deux Sources de la morale et de la religion en 1932. Il a obtenu le prix Nobel de littérature en 1927. Son œuvre est étudiée dans différentes disciplines : cinéma, littérature, philosophie, neuropsychologie, etc. Il est pour le spiritualisme français. Ses principaux interets sont Métaphysique, épistémologie, mathématiques, biologie, psychologie, sociologie, éthique, religion. Il a été influencé par Platon, Aristote, Descartes. il a joué un rôle important du point de vue de la politique internationale.
Le Rire : essai sur la signification du comique est un ouvrage du philosophe Henri Bergson paru en 1899. Le livre est composé de trois articles (les trois chapitres) qui avaient précédemment été publiés dans la Revue de Paris.
Comme Bergson le dit dans sa préface de 1924, son essai se concentre plus exactement sur « le rire spécialement provoqué par le comique ». La thèse défendue dans l'ouvrage est que ce qui provoque le rire est le placage de la mécanique sur du vivant. Le rire y est considéré comme une punition de la société envers les êtres qui s'écartent de la norme.
Bergson s'intéresse ici à l'origine du rire et à la spécificité des situations qui provoquent l'effet comique. Il y analyse entre autres les caractéristiques physiques provoquées ainsi que son rôle dans la vie sociale.
Dans ce texte, Bergson a cherché à déterminer les procédés de fabrication du risible et l’intention de la société quand elle rit.

Chapitre Premier : du comique en général, le comique des formes, et le comique des mouvements Force d’expansion du comique.
Comique en général.
Bergson part de trois