Les bonbons
Le fruit confit est l’ancêtre des friandises, au Moyen Age déjà, on consommait des fruits enrobés de sucre parce que c’était doux au palais et que ça permettait de conserver les fruits plus longtemps.
Quant au mot bonbon, on pense qu’il date du début du XVIIème siècle, on raconte que les enfants à la cour du roi Henri IV s’étaient écriés « C’est Bon, Bon ! » en dégustant des petites choses sucrées ramenées d’Italie par la reine Marie de Médicis.
A partir du XIXème siècle, les bonbons se répandent dans toutes les couches de la société, il faut dire qu’à l’époque en Europe, on développe l’industrie du sucre de betteraves, beaucoup moins coûteux que le sucre de canne importé des colonies, des Antilles, d’Afrique ou encore de La Réunion…
Tout d’abord, nous allons voir la fabrication des différentes sortes de bonbons, puis nous verrons que certaines villes ont décidé d’en faire leur spécialité.
I- Pour faire des bonbons, il faut confectionner une pâte malléable à partir de sucre, de sirop de glucose et d’eau. Pour obtenir la pâte désirée il faut chauffer le mélange sucre-eau, a environ 150°C, afin de séparer, les unes des autres, les molécules de saccharose contenues dans le sucre et pour faire évaporer l’eau.
Pour les bonbons fourrés, par exemple, il faut préparer un fourrage avec de la puple de fruits ensuite on prépare la pâte à bonbon et il n’y a plus qu’a injecter directement la confiture à l’intérieur du bonbon à l’aide d’une machine avant que celui-ci ne durcisse totalement. Au final, on a donc une couche très dure à l’extérieure et un cœur fondant à l’intérieur.
Pour préparer un caramel, maintenant, on utilise les mêmes ingrédients que précédemment mais on dépasse les 150°C. La préparation brunit. Plus on veut obtenir un caramel foncé, plus la préparation va être chauffée mais il ne faut pas dépasser les 185°C pour pas que le sucre ne brûle.
⇨ La différence entre un caramel et un bonbon tient donc dans la