Les liaisons dangereuses

1/ En quoi ce texte est-il caractéristique des Lumières ?
2/ En quoi cette lettre fait-elle le portrait d’une femme revendiquant sa liberté ?

INTRODUCTION :
« Les liaisons dangereuses », lettre LXXXI, 1782, de Chordelos de Laclos. Courant littéraire du 18e siècle, c’est un roman épistolaire Polémique/Epidictique ayant pour thème le libertinage.
TEXTE
2min
REPRISE DE LA QUESTION + ANNONCE DU PLAN
« En quoi ce texte est-il caractéristique des Lumières ? »
Dans un premier temps nous nous demanderons comment la marquise de Merteuil met en avant ses qualités et celles des autres femmes. Puis dans un second, j’analyserais le texte. Nous serons ainsi amenés à nous interroger sur la personne qu’est Mme Merteuil.
DEVELOPPEMENT
Dès le début du texte nous pouvons constater que le narrateur et l’émetteur de la lettre ne font qu’un, c’est la marquise de Merteuil.
De plus il y a une omniprésence de la première personne du singulier avec les pronoms personnels « je », « me », et les possessifs « mon », « ma ».
Il y a aussi quelques évocation de ses sensations et de ses sentiments : « Ressentais-je quelque chagrin » ou encore « ma façon de penser ».
Nous constaterons que trois paragraphes parmis les neufs rappel sa jeunesse à l’époque du récit : « Entré dans le monde où, fille encore » puis « J’étais bien jeune encore » mais aussi « Je n’avais pas quinze ans ».
Elle se montre comme une adolescente, : « par état au silence », « étourdie ou distraite », « je m’amusais ». J’estime que les autres la voient alors comme une enfant, en effet elle possède encore quelques réactions enfantine.
Certaine phrase montre qu’elle s’instruit encore : « m’instruire, m’apprit ». Comme une adolescente elle affirme son différent: « Tandis qu’on me croyait ». Comme des secrets d’adolescent : répétition du verbe cacher « à me cacher », « de cacher les objets ».
Un Fort tempérament de la marquise de Merteuil, qui joue sur son apparence, et manipule son