Les fausses confidences, marivaux, acte ii, scène 10
L’œuvre Les Fausses confidences écrite par MARIVAUX et publiée à Paris en 1737 est une comédie en trois actes et écrite en prose. L'intrigue de cette pièce repose principalement sur le personnage de Dubois et sur le stratagème principal qu'il met en place ayant pour but de marier son ancien maître Dorante à Araminte, une jeune femme fortunée. Après un premier acte centré sur une manipulation d’ordre rhétorique, le 2e acte se construit …afficher plus de contenu…
Alors que le 1er portrait dont il était question était une « preuve » conçue de toute pièce par le valet machiniste, il se sert ici d’un tableau existant, signe qu’il s’adapte parfaitement à la situation et se sert d’accessoires indépendants a priori du stratagème puisqu'il aurait été « vu par hasard ».– 2ème réplique ( Arlequin ) : Arlequin manipulé devient un adjuvant involontaire :
* Arlequin est manipulé : Arlequin, double inversé du valet machiniste, est totalement manipulé par ce dernier, ce qui renforce le comique de la confrontation entre les deux valets. Il se défend sans réaliser que la querelle fait partie de la machination ourdie …afficher plus de contenu…
Ses paroles hyperboliques confirment aux personnages présents sur scène la posture de l’amant transi qu’est Dorante : « contemple avec toute la satisfaction possible » et « de tout son cœur » le tableau qui devient presque une icône sacrée, et qui « réjouit cet honnête homme » formules intensives : « avec toute la satisfaction possible » « de tout son cœur » champ lexical du plaisir : « satisfaction », « contempler », « réjouit » quand Arlequin s’exclame « Voyez la malice », dans sa grande naïveté, il est