Lucrece
Victor Hugo emploi le rejet de la bienséance dans cette œuvre théâtrale. À l’époque du courant classique, la bienséance était toujours respectée. Montrer des thèmes tabou tel que : la violence, les combats la mort, les repas ou les banquets où les gens buvaient n’était pas acceptable. Comme le disait Boileau, dans son Art poétique : «Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose/Les yeux en le voyant saisiront mieux la chose: / Mais il est des objets que l’art judicieux/ Doit offrir à l’oreille et reculer des yeux.» (L’art poétique- Boileau, 1674) Durant les trois actes, la bienséance est trahie. Il est facile de le démontrer, surtout durant l’acte final. Au tout début de la scène, les jeunes Vénitiens festoient au banquet de la princesse Negroni. Ils ont du plaisir, courtisent de jeunes femmes, s’amusent et boivent de l’alcool. Cette scène est très utile à l’intrigue puisque c’est avec le poison qui à été insérer dans l’alcool que les vénitiens s’empoissonnent. Il est essentiel de la démontrer au public pour que la cohérence de la scène soit bien réussie. À la fin du troisième acte le héros romantique poignarde Lucrèce sur scène. Genarro effectue ce meurtre sous l’influence de Maffio, son frère d’arme, à qui il avait juré amitié, aide et vengeance. Cette scène finale qui expose la mort, est un pur rejet de la bienséance de la part de l’auteur Victor Hugo. Par souci du réalisme, l’auteur expose la mort sur scène. Cela est essentiel, car c’est le dernier moment de la pièce et seulement l’expliquer avec des mots n’aurais pas eu le même