La maintenance aéronautique :
Quel marché et quelles opportunités pour la
France ?
Rapport au groupe de travail aéronautique de l’AFII
Réunion du 7 avril 2004
(Fabrice Hatem – Olivier Lelong- Olivier Bonin - Delphine Vliegen)

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A l’horizon 2020, la flotte aérienne civile dans le monde pourrait atteindre, voire dépasser,
20000 appareils, auxquels s’ajouteront des flottes militaires en nombre à peu près équivalent. Pour assurer la disponibilité de ces appareils, il faudra en permanence les contrôler, les entretenir et les modifier. D’où un développement probablement soutenu du marché mondial de la maintenance aéronautique, dont le volume pourrait dépasser, au niveau mondial, 50 milliards de dollars dès 2010, dont près du tiers pour la seule plaque euro-méditerranéenne. Or cette activité donne lieu à une compétition particulièrement forte entre lieux de localisation potentiels dans la mesure où il est aisé de déplacer les appareils d’un aéroport à l’autre, en fonction des avantages comparés des différentes sites, pour y effectuer les activités de maintenance. La question se pose donc de l’opportunité d’une action intensive de promotion des aéroports français en ce domaine auprès des fournisseurs de services de maintenance à la recherche de sites pour la localisation des activités. Cette question se décompose elle-même en plusieurs enjeux : 1) Quelle est la taille du
« marché » des investissements géographiquement mobiles en matière de maintenance aérienne, eux-même fonction de la croissance globale de l’activité et des stratégies de développement mises en œuvre par les prestataires ; 2) Quels sont les critères de localisation de ces investissements, ceux-ci pouvant éventuellement différer selon la nature de l’activité mise en œuvre (maintenance en ligne, maintenance de base, etc.) ; 3)
Quel est l’état de l’offre française et quels sont les atouts et les handicaps des sites français par rapport à leurs concurrents européens et