Certains romans écrits au début de la littérature québécoise ont su traverser le temps et les critiques grâce à des caractéristiques particulières bien personnelles à chacun. Dans le cas de Maria Chapdelaine, écrit dans les années dix par Louis Hémond, l'une des principales raisons de son succès est la justesse de ce que l'auteur nous décrit. Contrairement à d'autres romanciers, Louis Hémond ne c'est pas basé sur des récits, mais sur des expériences personnelles pour écrire son roman. Il est donc normal que certains aspects de la vie de monsieur Hémond ont joués un rôle positif lors de l'écriture de Maria Chapdelaine, tels que sa vie de journaliste sportif à Londres et son année en tant qu'homme engagé.

Premièrement, le séjour de Louis Hémond à Londres apporte plusieurs points positifs au roman, mais deux plus particulièrement : son acquisition d'expérience en écriture et ses connaissances sur la
'' grande ville ''. Tout d'abords, grâce à son travail de journaliste sportif à Londres, l'auteur a su développer son côté descriptif , car il devait décrire tout ce qu'il voyait et rendre son compte rendu intéressant pour les lecteurs. Il a su transmettre ce talent dans Maria Chapdelaine, ce qui améliore agréablement la prose du roman. Par la suite, la vie de Louis Hémond à Londres lui a apportée plusieurs connaissances sur le mode de vie des villes, qu'il a par la suite incorporé dans son roman.
<< [...]Vous verriez de quoi vous étonner pour des semaines.[...] Le théâtre, les cirques, les gazettes avec des images […] Penser que vous ne savez même pas ce que c'est que les vues animées! >>.(p.143) Ses détails peuvent sembler anodins, mais ils jouent un rôle important, car après la mort de François Paradis, Maria Chapdelaine doit choisir entre 2 prétendants ; Eutrope Gagnon, le fermier, et Lorenzo Surprenant, le gars de la ville. Si l'auteur n'aurait pas vécu à Londres, il aurait été impossible pour lui d'introduire un personnage comme Lorenzo,