Mythe du bon sauvage
On attribue souvent à Rousseau la paternité de ce mythe, qui aurait été développé dans son Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes et l’Emile (traité sur l’Education).
Cette théorie du bon sauvage pose que l’état de nature, antérieur à la civilisation, est bon et naturel pour l’homme. Dans l’état de nature, l’homme serait heureux. La civilisation correspondrait à la chute de l’homme, une perversion de sa nature: L’homme naît bon, c’est la société qui le déprave selon Rousseau.
Dans l’état de nature, l’homme, ce bon sauvage, arrive à pourvoir à ses besoins puisqu’ils sont peu nombreux, il est libre et stupide. Sa morale se réduit à l’amour de soi-même (qui contrairement à l’amour propre) est un sentiment positif d’autoconservation.
Pour autant, il ne faut pas voir dans ce mythe un cours d’histoire (comme le fera Voltaire), Rousseau l’utilise comme une fiction théorique, afin de savoir quelle est la nature profonde de l’homme.
Ce mythe sur la bonté de l’homme à l’état de nature sera illustré au cinéma par François Truffaut dans son film l‘Enfant Sauvage.
Bon sauvage
Le mythe du bon sauvage est l'idéalisation des hommes vivant et plongeant au contact de la nature. L’idée que « le bon sauvage » vit dans un paradis sur terre avant le péché originel s’est développée au xviiie siècle, ayant ses fondations chez les explorateurs et conquérants de la Renaissance. À la suite de Christophe et d’Amerigo Vespucci, Jacques Cartier, explorant le Nord de l’Amérique, découvre ainsi une « jeune humanité ». En français, comme en espagnol ou en latin, ces textes sont le certificat de naissance du « bon sauvage ». Le mythe du bon sauvage a permis aux écrivains contemporains de développer une forme de critique sociale sur les aberrations et les justices de la société. L'adaptation la plus connue actuellement est Le Meilleur des mondesd'Aldous Huxley
Le mythe chez Cartier dans Voyages au Canada
L’image du bon