En cas de suffisance ou d’excédent hydrique

-Les hommes dans les régions où l’eau est abondante, ont tirés parti de la ressource en mettant en place des activités spécifiques : la riziculture ( le niveau d’eau doit s’élever au fur et a mesure de la croissance du riz, il a donc fallu aménager des rizières avec des casiers, des digues et des vannes ).

-Parfois, il y a trop d’eau : une bonne partie du territoire des Pays-Bas est située sous le niveau de la mer => depuis le XIIIe siècle, la population a construit des digues pour gagner des terres sur la mer et se protéger des inondations .

Polders : espaces conquis sur la mer ou sur un fleuve par assèchement des terres . Les polders constituent la moitié du territoire Néerlandais. Il a donc fallu drainer par des canaux et des pompes pour gagner de nouvelles terres.

Drainer : assénissement des sols pro-humides par écoulement de l’eau retenue en accès dans les terres .

Les hommes ont également cherchés à maîtriser les crus des fleuves par des digues ou des barrages qui servent aussi à produire de l’hydro-électricité : Barrage des trois gorges en Chines .

B. Les limites de ces aménagements hydroliques .

Ces aménagements ont pour but de favoriser l’activité humaine : installation des hommes, développement de l’agriculture grâce à l’électricité voire du développement du tourisme . Ces aménagements ont cependant de nombreuses conséquences . Tout d’abord ils contribuent à humaniser le paysage : rizières en Asie, le paysage de huerta en Espagne .

Huerta : en milieu méditerranéen, une huerta est un espace agricole irrigué spécialisé dans les productions maraîchères et fruitières .

Ces aménagements présentent un certain nombre de limites :

*Des limites économiques
-un coût financier élevé souvent pour une rentabilité peu élevée .
-les pays du sud sont souvent obligés de s’endetter au près des pays du nord .
-ces aménagements coûtent chères à entretenir, ainsi les alluvions transportés par les